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Entretiens d’évaluation et de feed-back

La guerre des talents fait rage… comment y faire face en tant qu’organisation ? Se concentrer sur l’image de marque de l’employeur est une première étape importante, mais accorder une attention particulière au collaborateur et adopter une bonne approche en matière de feed-back constituent une autre étape essentielle. Quelles sont les conclusions scientifiques en ce qui concerne l’image de marque de l’employeur et le feed-back sur les prestations ? Quelle est donc la bonne approche ? Apporter une réponse unique à cette question est impossible, chaque organisation étant différente. C’est pourquoi, dans cette session, nous proposons quelques éléments de réponse basés sur des connaissances scientifiques bien étayées. Les organisations peuvent utiliser ces éléments pour élaborer l’approche la plus appropriée, et ainsi évoluer vers un système où les collaborateurs et les responsables se sentent bien et travaillent de façon optimale.

Eveline Schollaert enseigne la GRH et la GRH durable à la Faculté d’Économie et de Gestion de l’UGent. Ses recherches portent principalement sur les thèmes du recrutement et de l’image de marque de l’employeur, des collaborateurs en tant qu’ambassadeurs, de la sélection du personnel, du feed-back sur le lieu de travail et des approches de GRH durables. Elle est l’auteure de plusieurs publications dans des revues scientifiques renommées. Eveline accorde une grande importance à la transposition des résultats scientifiques sur le terrain. C’est la raison pour laquelle elle a écrit quatre livres sur les thèmes ci-dessus. Dans ces ouvrages, elle tente de combler le fossé qui existe entre la science et la pratique.

Jef Cumps est la référence en Belgique en matière d’autogouvernance, de leadership partagé et de sociocratie. Il est l’auteur de la nouvelle commerciale à succès « Sociocratie 3.0 ». Jef accompagne les organisations dans leur transformation vers plus d’efficacité, d’agilité et d’humanité. Il souhaite que les personnes et les organisations donnent le meilleur d’elles-mêmes, et travaille donc sur le thème de l’autogouvernance, de l’égalité, de la transparence et de l’appropriation. Jef a cofondé iLean et possède plusieurs années d’expérience en tant que formateur. Ses domaines d’expertise sont : l’agilité, la sociocratie (3.0), l’holocratie, l’organisation TEAL, la communication connectée, le travail participatif, l’autogouvernance, le leadership partagé, etc.

Autogouvernance et décentralisation : démythification de quelques mythes

« Les organisations doivent être agiles et décentralisées », entend-on souvent dire de nos jours. Les termes tels que « autogouvernance » et « leadership partagé » ont également le vent en poupe. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Et comment cela se traduit-il dans les (grandes) organisations existantes ?

Jef Cumps tord le cou à certains mythes liés à ces tendances, et propose dans le même temps des outils de réflexion pratiques permettant de commencer à les mettre en œuvre dans votre organisation.

Catherine fait partie des chercheurs du réseau d’expertise en Business & Management de l’Arteveldehogeschool de Gand. Depuis 2021, elle assume le rôle de promotrice des recherches en Human Resources, et soutient ainsi tous les projets actuels ou futurs dans le domaine des ressources humaines. Catherine contribue également aux recherches menées dans le cadre du projet « Mensgericht Digitaliseren », dont le but est de créer un parcours d’accompagnement pour aider les entreprises à intégrer le facteur humain dans leur transformation numérique. Catherine est titulaire d’un doctorat de psychologie du travail et des organisations de l’université de Gand, et travaille également à l’UGent en tant que professeur invitée. Elle assure notamment des cours de « Performance Management » et de « RH appliquées » pour la faculté de sciences économiques et de gestion.

L’humain au cœur de la numérisation

La transformation numérique va bien au-delà des aspects économiques et techniques. C’est pourquoi les entreprises qui soignent leurs collaborateurs et mettent l’humain au cœur de la numérisation obtiennent de meilleurs résultats. À travers ses recherches fondées sur la pratique, Catherine Apers a identifié les quatre piliers (écosystème, développement d’une vision commune, test des valeurs et cocréation) et les facteurs de réussite de la numérisation axée sur l’humain.

Ingénieur civil en électricité, elle a commencé à travailler à la SWDE dans son bureau d’études et ensuite dans l’opérationnel pour l’exploitation des réseaux de production et de distribution.

Engagée dans l’amélioration continue de mes compétences, Béatrice a suivi un DES en Management Public à l'Ecole de Commerce de Solvay et elle a été désignée directrice d’une succursale de distribution d’eau. 

En 2012, sa carrière prend un virage vers l’humain et Béatrice prend la direction du Centre de compétences avant d’être nommée, en 2016 directrice du processus RH complet. 

Sa vision : « mettre de l’humain dans l’eau ». Son engagement est de travailler à ce que chaque collaborateur de la SWDE puisse développer ses talents dans un environnement fluide, sain et vivant.

Ses études de droit ont renforcé sa volonté de marquer une distinction claire entre l’essentiel et l’accessoire, en l’ordre et la routine. Sa formation en gestion culturelle lui a permis de transposer ses compétences de leadership dans le monde artistique. Anniek a travaillé comme Process Manager sur le site artistique LABIOMISTA (Zwartberg, Genk) qui fait la renommée de Koen Vanmechelen. Elle a ainsi pu approfondir sa connaissance de l’approche et du travail systémiques au contact de l’artiste tout en mettant en place des projets participatifs pour renforcer le lien entre la communauté et l’œuvre de ce dernier. Il faut dire qu’Anniek est à la tête de Bond Zonder Naam, une ONG qui rassemble 30 collaborateurs et 1 000 bénévoles, et qui a pour mission de réintégrer les réfugiés, les détenus et les sans-abris au cœur même de la société. Autant d’expériences qui ont sans aucun doute contribué à façonner son style de leadership personnel.

Il est temps. Temps de redécouvrir le pouvoir des rituels.

Les véritables leaders maîtrisent et pratiquent des rituels. De nos jours, les rituels sont le chaînon manquant de nombreux processus d’entreprise. Des oubliés de la bonne gouvernance qui ont pourtant un impact considérable lors des grandes transitions et des transformations : un rachat, le départ d’un leader, un licenciement, une fusion, la fin d’un partenariat, une refonte de marque, un déménagement, un départ à la retraite, un vieux traumatisme qui refait surface, un jubilé, un team building, un plongeon dans l’inconnu… Les rituels vous permettent d’influer sur l’intelligence relationnelle d’un système et sur les connexions, le sentiment d’appartenance, la flexibilité face au changement, l’agilité, la résilience et le développement personnel. Ils mettent en pause les activités du quotidien pour créer de nouvelles dynamiques. Après tout, nous ne pouvons pas aller de l’avant tant que nous traînons des problèmes latents. La forme du rituel est toujours adaptée à la culture de l’entreprise. Différentes zones du cerveau sont stimulées à l’aide d’actes et de symboles bien précis pour permettre un accès plus rapide aux émotions. Parfois, une personne a besoin de se libérer, et un rituel est le meilleur moyen de l’amener à cette catharsis. C’est une démarche audacieuse qui devrait être envisagée par tous les leaders.